Bougie et Chandelle Origine & Symbolisme
La bougie, est un objet servant d’une manière générale, à éclairer. Elle est composée de deux parties : d’un corps gras et d’une mèche. Le corps gras de la bougie, est habituellement fait de cire minérale, végétale ou organique (cire d’abeille, graisse animale, paraffine…). La mèche quant à elle, est un fil de coton tressé. L’utilisation des bougies remonte à l’antiquité, si ce ne soit pas avant...
Origine du mot
Le symbolisme de la bougie est lié à celui de sa flamme |
Le mot « bougie » n’est apparu dans la langue française qu’au XIVe siècle. L’apparition de la paraffine solide et de la stéarine (extrait de graisse animale et végétale) permet désormais la production de bougies de meilleure qualité.
Histoire
Durant des siècles, le jonc a été utilisé pour en faire des chandelles. Il était trempé dans de la graisse végétale ou animale qu’on laissait ensuite durcir. À partir du Moyen Âge la chandelle rivalise avec la lampe à huile. La chandelle, seulement constituée d’une mèche entourée de suif animal, est plus pratique sans être chère. La noblesse et le clergé s’éclairaient avec des cierges en cire d’abeille. Le cierge de cire conserve les avantages de la chandelle et en élimine les défauts.Dans la Grèce antique, on plongeait du bois dans de l’huile et de la graisse, dans l’Égypte antique, on utilisait de l’huile de ricin et dans la Rome antique, du suif et de l’huile. Dans l’Antiquité, on utilisait, comme moyen d’éclairage, des mèches qui étaient fabriquées à partir de joncs ou de chanvre que l’on trempait dans le suif. C’est ainsi que l’ont pu créer de petits flambeaux de cire.
Les bougies étaient décrites comme des « lumières éphémères ». |
Le christianisme et le développement de ses coutumes donnèrent l’impulsion pour une extension rapide de la fabrication des bougies. Au Moyen Âge, la technique des bougies se développa rapidement grâce à l’utilisation de la cire d’abeilles. Celle-ci, était une matière première que l’on ne trouvait pas en grande quantité et qui était plutôt précieuse. Elle était réservée aux cultes et aux maisons de nobles. C’est à la fin du XVe siècle, que la cire d’abeilles fut introduite dans les maisons aisées.
Entre 1830 et 1940, les matières servant à fabriquer les bougies, la paraffine et la stéarine, furent découvertes. Elles sont d’ailleurs toujours utilisées aujourd’hui dans la production de bougies. Aujourd’hui, les bougies et chandelles constituent toujours une source de lumière de dépannage, elles crée une intimité, sont décoratives, avec ou sans parfum, leur emploi est toujours de mise dans les cultes ésotériques et spirituels. Les bougies ont plusieurs propriétés dites « magiques » , selon leur couleur, leur parfum et leur forme.
Symbolisme
Le symbolisme de la bougie est au départ, lié à celui de la flamme, la couleur et la forme sont une symbolique secondaire ou supplémentaire à celle d’origine.« Dans la flamme d’une chandelle toutes les forces de la nature sont actives » disait Novalis. La cire, la mèche, le feu, l’air qui s’unissent dans la flamme brûlante, mobile et colorée sont eux-mêmes une synthèse de tous les éléments de la nature. Mais ces éléments sont individualisés dans cette flamme unique.
Les bougies symbolisent aussi la lumière de l’âme. |
De même, les bougies qui brûlent près du défunt, ces cierges allumés, symbolisent la lumière de l’âme dans sa force ascensionnelle, la pureté de la flamme spirituelle qui monte au ciel, la pérennité de la vie personnelle arrivé à son zénith.
[Dossier] Bougie et Chandelle Origine & Symbolisme
William'SK - © Gaïa Esotérica
Bibliographie et Sources
bgayet.net, le portail de la ville de Bejaia.
Jean-Luc Caradeau, La magie des bougies et des chandelles, s.n., s.l., 1991.
Jean Chevalier et Alain Gheerbrant, Dictionnaire des symboles : Mythes, rêves, coutumes, gestes, formes, figures, couleurs, nombres, Éditions Robert Laffont, Paris, 2000.
William'SK - © Gaïa Esotérica
Bibliographie et Sources
bgayet.net, le portail de la ville de Bejaia.
Jean-Luc Caradeau, La magie des bougies et des chandelles, s.n., s.l., 1991.
Jean Chevalier et Alain Gheerbrant, Dictionnaire des symboles : Mythes, rêves, coutumes, gestes, formes, figures, couleurs, nombres, Éditions Robert Laffont, Paris, 2000.
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